La semaine dernière, je vous parlais de notre volonté de partir en campagne, aujourd'hui, nous y sommes. Le moins que l'on puisse dire c'est que celle-ci commence fort !
C'est incroyable de voir la différence avant / après une annonce officielle, comme le dirait Cédric, notre projet de proposer la candidature de notre liste aux municipales était un secret de polichinelle...
La principale constatation se fait sur les réseaux sociaux qui sera le fil d'Ariane de ce sujet. Le moins que l'on puisse dire est que la sociologie à laquelle nous sommes confrontés à présent est particulièrement intéressante. Je me rappelle la campagne de 2014, un nombre de (faux) compte - comptes anonymes - avait triplé le nombre d'âmes Laurentines numériques sur les réseaux sociaux, entre pro-Segura, pro-Revel etc, les armes étaient aiguisées, les frappes chirurgicales tout ça pour... Rien.
Mais aujourd'hui, ces miliciens masqués et bien cachés derrière une photo de profil qui ne révèle rien, envahissent Facebook, politisent les groupes dédiés à la commune, à l'entraide, menant à des réactions épidermiques des utilisateurs qui souhaitaient au mieux, partager une photo d'un bel orage, au pire savoir si quelqu'un avait retrouvé le doudou du petit dernier. Une petite partie des réactions se font contre le troll, le reste à l'encontre de la personne attaquée, des défenseurs de ces derniers ou du sujet abordé. Le troll mène la conversation comme il le souhaite.
D'une simple coupure de presse, on peut arriver à une réaction en chaîne, de plus en plus virulentes, parce que le troll n'hésite pas à user de toutes les armes en sa possession pour faire tomber sa victime dans une réaction de défense, il s'attaquera au physique, aux idées, aux mœurs, à la religion (supposé), en somme, les sujets les plus sensibles.
Un seul conseil dans un tel cas : NE. NOURRISSEZ. PAS. LE. TROLL.
Votre humble serviteur en a été à ses frais et il est obligé par l'équipe de recopier 100 fois "Ne pas répondre aux trolls" afin de retenir la leçon... Je vous dis d'ailleurs à samedi prochain, je n'ai pas terminé de recopier mes lignes...
"Ne pas répondre aux trolls, ne pas répondre aux trolls, ne pas répondre..."
Thomas
