Déplacement urbain des personnes à mobilité réduite

Bien trop souvent on assimile les personnes à mobilité réduite (PMR) comme des handicapés en fauteuil roulant. Mais les personnes considérées comme étant PMR sont bien plus vaste. On estime à environ 30% de la population. Sous cette appellation, il y a bien entendu les handicapés tels que l’on se les représente mais également une autre catégorie de personnes ne souffrant d’aucun mal. Pour les citer, sont apparentées aux PMR un voyageur avec sa valise, une mère de famille utilisant une poussette ou bien une personne âgée. La liste est longue.

Traverser une rue alors qu’un véhicule stationne sur le passage piétons ou que les bordures de trottoirs ne sont pas surbaissées peut s’avérer très compliqué lorsque l’on n’est pas en pleine possession de ses moyens. Là n’est qu’un exemple pour ce qui peut être un vrai parcours du combattant.

Depuis 2006, La réglementation impose aux collectivités, aux établissements recevant du public  ainsi qu’aux bâtiments collectifs privés d’adapter leurs aménagements pour les personnes à mobilité réduite.

Lorsque je me promène dans les rues de Saint Laurent du Var, le constat est sévère. Nous sommes loin d’être exemplaire.  Comme ce nouvel immeuble construit sur l’avenue des Pugets et dont la même avenue a été réaménagée simultanément. En rez de chaussée les futurs commerces ont tous un seuil infranchissable pour une personne en fauteuil. Ni le promoteur, ni le service de l’urbanisme, ni même la métropole ne s’est soucié du problème en passant outre la réglementation.

On note une amélioration pour les transports en commun avec des quais surélevés mais au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre ville, un simple mât matérialise l’arrêt. Vous avez déjà essayé de monter dans un bus avec une poussette sans aménagement prévu à cet effet ?

Et quand est-il du cheminement ? Pouvoir aller cherche le pain ou le journal, récupérer un colis à la poste, passer voir son banquier puis aller se promener au bord de mer. Lorsque l’on est valide cela ne pose aucun de problème. Mais tout change pour les PMR, les trottoirs trop étroits encombrés par les terrasses, le mobilier urbain, la voiture stationnée à cheval imposant de descendre sur la chaussée au péril de sa vie. C’est également l’établissement avec une porte trop étroite et une à  deux marches à franchir  peuvent être un vrai obstacle. Peut-on interdire de la sorte à une certaine catégorie de la population de profiter pleinement de notre société, la réponse est entendue NON ! La réglementation impose un droit à l’égalité sociale.

On se doit d’améliorer l’accessibilité en respectant la règlementions mais également en allant au-delà. Il est nécessaire de créé une commission consultatives d’usagés Laurentiens  assimilés PMR composés de personnes en fauteuil roulant, de mal ou non voyants, de représentant d’association, de jeunes mamans ou papas, etc.  J’insiste bien sur le mot PMR et non forcément handicapés  en impliquant les personnes directement consternées.

Cette commission aura pour objectif de valider les volets accessibilité, les projets de voirie les permis de construire, être consulté  sur les transports en commun, repenser le cheminement en ayant une approche globale par quartier.

Sylvain

 

 

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